BIBA Mbarek Le bassin d’Ouarzazate, une zone à sismicité modérée
BIBA Mbarek
Le bassin d’Ouarzazate, une zone à sismicité modérée
La répartition des foyers sismiques par rapport aux principales agglomérations à l’intérieure de la zone : latitude (30°45’ et 31°15’) et longitude (6°30’ et 7°30’), fait ressortir la concentration des foyers sismiques suivant des axes particuliers, notamment à l’approche du contact du bassin sédimentaire avec le Haut Atlas au nord et l’Anti-atlas au sud, en relation avec les principales failles qui traversent la région. L'image représente la répartition des foyers sismiques (Chiffres utilisés : Taj-Eddine Cherkaoui, Fichier sismique (1901 – 2008)) En effet, les failles bordières au Nord et au Sud sont les plus actives et les magnitudes maximales se répartissent suivant les directions de ces failles (Sebrier M. et al. 2006). Les données sismiques, structurales, topographiques, géomorphologiques et de la géologie du quaternaire sont couplées pour délimiter les zones actives. En effet, l’étude de la faille d’Amekchoud a mis en évidence une activité dans les dépôts alluvionnaires du quaternaire et qui traverse les niveaux rouges du miocène (op cit). La structure géologique de la cuvette permet d’expliquer l’instabilité actuelle de la zone et la variabilité de l’intensité des séismes à l’intérieure de cette même structure. Récemment, le séisme de (29/12/2018) qui a intéressé la zone de ouarzazate s’est fait particulièrement ressenti (M= 3,7). La zone traversée par le sillon sud-atlasique est secouée par des magnitudes pouvant dépasser 4 degrés; par conséquent, le risque sismique est aussi présent.
Le bassin d’Ouarzazate, une zone à sismicité modérée
La répartition des foyers sismiques par rapport aux principales agglomérations à l’intérieure de la zone : latitude (30°45’ et 31°15’) et longitude (6°30’ et 7°30’), fait ressortir la concentration des foyers sismiques suivant des axes particuliers, notamment à l’approche du contact du bassin sédimentaire avec le Haut Atlas au nord et l’Anti-atlas au sud, en relation avec les principales failles qui traversent la région. L'image représente la répartition des foyers sismiques (Chiffres utilisés : Taj-Eddine Cherkaoui, Fichier sismique (1901 – 2008)) En effet, les failles bordières au Nord et au Sud sont les plus actives et les magnitudes maximales se répartissent suivant les directions de ces failles (Sebrier M. et al. 2006). Les données sismiques, structurales, topographiques, géomorphologiques et de la géologie du quaternaire sont couplées pour délimiter les zones actives. En effet, l’étude de la faille d’Amekchoud a mis en évidence une activité dans les dépôts alluvionnaires du quaternaire et qui traverse les niveaux rouges du miocène (op cit). La structure géologique de la cuvette permet d’expliquer l’instabilité actuelle de la zone et la variabilité de l’intensité des séismes à l’intérieure de cette même structure. Récemment, le séisme de (29/12/2018) qui a intéressé la zone de ouarzazate s’est fait particulièrement ressenti (M= 3,7). La zone traversée par le sillon sud-atlasique est secouée par des magnitudes pouvant dépasser 4 degrés; par conséquent, le risque sismique est aussi présent.
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